Qui a créé le désordre en France ?

Les Français, qu’ils soient de gauche ou de droite, s’accordent au moins sur un point : la France subit un désordre qui ne cesse de grandir depuis plusieurs années. Mais en ce qui concerne ce qui détermine la cause, c’est tout autre chose. Le mal, vient-il du pouvoir, de l’afflux massif d’immigrants ou la France subit-elle les symptômes d’un problème global en provenance de l’international ? Observons la situation de plus près.

Quand le désordre actuel a-t-il pris naissance ?

La France et son peuple possèdent un tempérament bouillonnant. On a qu’à tourner notre regard en direction de la révolution française pour mieux comprendre la réalité derrière ces mots. C’est ce qui fait sa beauté et sa grandeur à divers degrés, mais surtout, cela explique bien les turbulences auxquelles le pays fait face fréquemment, à différentes époques. Cependant, chacune d’entre elles possède leurs propres caractéristiques qui permettent d’en expliquer les raisons. Et en 2023, celles-ci sont variables selon l’interlocuteur qui exprime son opinion.

Déjà, il faut s’entendre sur le moment où tout a basculé. Non pas l’ensemencement, car cela serait bien trop compliqué de préciser et d'expliquer. Plutôt, cherchons seulement la goutte qui a fait déborder le vase. Et en reculant d’une année à l’autre, je me bute toujours à un événement qui me semble être plus important que les autres dans ma démarche de compréhension : la venue des gilets jaune dans l’actualité. Je propose donc que c’est en novembre 2018 qu’est apparu le désordre que l’on connaît encore aujourd’hui, et qui n’a cessé de croître par une accumulation d’autres événements qui ont agi en tant que combustible pour la flamme qui brûle le torchon.

Le pouvoir en place est-il à blâmer ?

Puisque le gouvernement qui dirige la France aujourd’hui est celui qui était déjà en place à l’époque, il m’apparaît logique de poser la question : est-il à blâmer ? À cette demande, je répondrai par l’affirmative. L’obsession de ce parti de ne jamais prendre position sur aucun sujet, ou encore de changer de position en cours de route, a fait en sorte que le sentiment d’exaspération de la population n’a fait que grandir au cours des dernières années. Que ce soit à gauche ou à droite, chacun a ses raisons d’être insatisfaits de ce gouvernement. Entre une crise sanitaire qui a séparé la France (et le reste du monde) en deux, une réforme des retraites qui n’a convaincu personne et un positionnement mondial illisible, il est facile de penser que l’absence de direction des dirigeants du pays a quelque chose à voir avec le désordre qui y règne. Pour autant, il serait faux de penser que ces individus sont les seuls responsables de ce qui se produit présentement. Mais ils ne peuvent être blanchis, car ils ont une bonne part de responsabilité.

Un mal venu d’ailleurs ?

On pourrait avoir tendance à oublier la mondialisation, alors qu’elle semble désormais au point mort. Mais avant la pandémie, plusieurs avaient presqu’oubliés qu’il existait des frontières tant il était facile et peu coûteux de se déplacer d’un pays à un autre. Je n’entrerai pas dans la dissection d’un phénomène qui a apporté son lot de bénéfices et d’inconvénients, mais on ne peut se cacher du fait que cela a aidé un pays comme les Etats-Unis a propagé sa culture dans le monde entier, pour le meilleur et pour le pire. La venue de mouvements sociaux tels que le wokisme a créé une immense brèche dans la population de ce pays, mais aussi dans tous les autres ou cette culture se diffuse par l’entremise de films, de séries et d’autres produits de « divertissement ». Que l’on adhère ou non à cette idéologie, on ne peut nier qu’elle est venue exacerber la séparation de la société déjà bien entreprise par les mesures sanitaires durant la crise du COVID-19. Au final, on se retrouve avec un monde désabusé de l’occident, et ce, en grande partie dû au fait que l’Amérique et ses alliés prétendre détenir la vérité, au grand dam d’un grand nombre de populations qui ne pensent pas comme eux.

Tout cela attise un autre mal que la France a importé, volontairement et involontairement : celui des immigrants. Plus particulièrement ceux de croyance musulmane. De quand ce problème date-t-il ? Certains diront que le désir de créer le désordre en France (et dans les autres pays occidentaux) par les adeptes de ce mouvement a été préparé depuis plus d’un demi-siècle. En effet, alors que la nécessité première d’une immigration fonctionnelle est l’intégration des nouveaux arrivant dans leur société d’accueil, le mot d’ordre de nombreux musulmans qui ont émigrés en terre chrétienne était précisément de s’y opposer. C’est pourquoi tant de personnes de deuxième génération ne se reconnaissent pas dans la culture de la France aujourd’hui ; pire encore la refuse. Le désordre est donc un de leurs objectifs, avoué ou inavoué.

La guerre et les pouvoirs de ces pays qui la mènent (ou la désirent)

Le désordre est un état qui peut être créé par des partis à qui cela profite. Par exemple, par tous les dirigeants des pays qui désirent rééquilibrer le monde à leur bénéfice. La semaine dernière, j’écrivais sur les ambitions de la Chine. Il ne fait aucun doute que le désordre social à l’extérieur de leurs frontières est un atout qui peut les aider à arriver à leurs fins. Pour cela, ils encouragent (sans toutefois le dire haut et fort) les différents conflits, dont celui qui oppose l’Ukraine à la Russie. En effet, ceux-ci aident à diviser l’opinion publique en France (et ailleurs), ce qui participe au désordre. Lorsque les pays arabes refusent de jouer le jeu, en ce qui concerne la production de barils de pétrole, et que cela fait grimper les prix dans l’Hexagone, c’est un carburant de plus sur le feu du désordre. Mais il ne faudrait pas croire que cela ne bénéficie qu’à nos rivaux. En effet, même l’allié américain s’en réjouit, alors qu’il peut ainsi augmenter ses revenus sur son propre pétrole…

Conclusion

Le désordre en France ne risque pas de disparaître prochainement. La raison est simple : il bénéficie à trop de groupes distincts, y compris aux différents partis politiques de la République qui en abusent sans vergogne. Il est important de se rappeler que le désordre ne vient pas que d’un seul élément. Sinon, ce pourrait être très dangereux et engendrer des conséquences potentiellement désastreuses.