Est-on voué à vivre dans un monde plus violent ?
Est-on voué à vivre dans un monde plus violent ?
Sur les réseaux sociaux, la violence des mots en dit long
sur l’état d’esprit de ceux qui y « vivent » pratiquement en permanence, à
notre époque. Dans l’Hexagone, il se passe rarement une journée sans qu’un crime
violent ne soit commis, ce qui fait dire aux animateurs de nouvelles télévisées
que nous nous sommes (presque) habitués à cette violence physique qui ne cesse
d’emporter des victimes. Alors, sommes-nous voués à vivre dans un monde hors de
contrôle ?
L’augmentation de la violence, est-elle réelle ou seulement ressentie ?
L’Internet a permis aux nouvelles en tout genre de circuler librement
et rapidement, dans notre millénaire. De plus, ce qui se produisait à l’intérieur
des chaumières françaises, il y a encore quelques décennies, n’en sortait pas,
ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Maintenant, les écarts physiques des uns
et des autres ont quitté les domiciles et prennent désormais place aux yeux de
tous. Mais cette visibilité pourrait être trompeuse, car la violence était possiblement
plus rampante à une époque pas si lointaine que dans le présent que nous
vivons.
Tout est médiatique de nos jours. Qui sait combien de crimes,
tout aussi atroces que ceux que nous découvrons aujourd’hui, ont été commis
dans l’ombre et conservé là par ceux qui contrôlent la société. De nos jours,
il est beaucoup plus difficile de diriger ce qui parvient sur nos écrans de télévision.
Si l’on ajoute à cela que nous sommes constamment de plus en plus à cohabiter sur
le territoire français, et donc que le nombre de crimes de violence doit être
revu en proportion, peut-on alors affirmer que la violence ne cesse d’augmenter ?
Je crois que sans une étude longue et compliquée, il serait très difficile de
prouver que la violence ne cesse de croître dans notre société.
L’augmentation du respect des forces de l’ordre, peut-elle tout régler ?
Alors que la population démontre sa colère face aux
décisions de ses dirigeants, dans les rues de toutes les régions de la France,
on ne voit que très peu d’incidents graves se produire. Cela change grandement
des manifestations précédentes où tout semblait dégénérer, peu importe la
raison qui avait poussé les militants dans la rue. On ne peut s’empêcher de
faire le lien avec une vigilance accrue de la part des policiers qui doivent
faire respecter la loi dans les rues de Paris. On pourrait même dire qu’il y a
présentement plus de violence au Parlement qu’à l’extérieur, sans se tromper.
Mais peut-on affirmer qu’une société sous surveillance policière supérieure
deviendrait moins violente ?
Pour répondre à cette question, on a qu’à observer ce qui se
passe de l’autre côté de l’Océan Atlantique. Les États-Unis d’Amérique sont un
état où la police maintient l’ordre en appliquant toute force nécessaire. C’est
aussi le pays où le pourcentage de population incarcérée est le plus haut au
monde. En 2021, on y comptait 629 prisonniers pour chaque tranche de 10 000
habitants. Cela se situe devant le Rwanda (580), le Turkménistan (576), le
Salvador (564) et Cuba (510). Je crois que l’on peut sagement dire que d’augmenter
le pouvoir des forces de l’ordre ne permet pas de parvenir à un monde moins
violent et décriminalisé.
La violence morale, fait-elle augmenter la violence physique ?
C’est peut-être là la question la plus intéressante, en ce
qui a trait à notre société. Nous vivons à une époque où les groupes sociaux se
combattent de manière particulièrement dure, en utilisant des mots et des
images qui peuvent certainement pousser à la violence. Je ne peux imaginer
comment je me sentirais si une personne mettait mon visage sur un ballon et son
pied sur celui-ci…
En réalité, s’il y a une violence qui a augmenté, c’est
celle qui est verbale. Toutes les insultes sont permises ou presque, sauf
lorsque l’on se fait censurer par le gouvernement pour « fake news »,
bien entendu, tel que par la ministre de la Culture. Les hommes blancs sont la
cible favorite des wokes, les hommes noirs des policiers américains et la
génération X et ses précédentes sont à blâmer pour tous les maux de la terre.
La gauche traite la droite de tous les noms et pose des gestes inconcevables,
alors que le centre s’affiche en tant que le seul ayant droit à l’étiquette « vérité ».
Pour l’instant, c’est la droite qui se félicite de tout ce gâchis, en se disant
qu’une telle violence ne fera qu’augmenter sa popularité.
Alors, sommes-nous voués à vivre dans un monde plus violent ? Qu’en pensez-vous ?
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