Y a-t-il une différence entre ceux qui détiennent du pouvoir ?

 Y a-t-il une différence entre ceux qui détiennent du pouvoir ?

Lorsque l’on parle de pouvoirs, on se réfère généralement à l’exécutif, au législatif ainsi qu’au pouvoir judiciaire. Cependant, l’objectif de cet article est d’observer les différences (si elles existent), entre ceux qui détiennent du pouvoir. C’est pourquoi je me permettrai d’agrandir le cercle en y ajoutant la religion, la police, les syndicats, les journalistes, ainsi que les grands dirigeants d’entreprise. Alors, tous ces individus ont-ils les mêmes objectifs ?

Les dénominateurs communs principaux : le contrôle et l’argent

Pour comprendre les intentions d’une personne, il faut tout d’abord observer quelles sont ses fins. Lorsque l’on observe les dirigeants, peu importe de quel groupe ils font partie, on peut affirmer que pour arriver à leurs fins, ils devront contrôler. C’est donc là un point qui se doit de les rassembler.

Lorsque l’on relit les catégories nommées en introduction, deux groupes pourraient être considérés comme différents, à première vue, sur ce sujet. En effet, les journalistes ont pour objectif d’exposer la réalité du monde à leur auditoire. Mais en 2023, le font-ils vraiment ? Moi-même, je ne peux affirmer que mes choix de sujets sont aléatoires et que mes vues sont neutres, bien que j’essaie de le rester. De plus, les nouvelles ne semblent plus intéresser qui que ce soit, si elles ne sont pas interprétées par des « consultants ». Il y a donc un désir de contrôler la vision du public, tout au moins par les grands groupes qui traitent de l’actualité.

Pour ce qui est des dirigeants d’entreprise, la réponse est certes moins évidente. Bien qu’ils désirent contrôler leur part de marché, leur objectif n’est souvent que monétaire. C’est là le second élément qui semble rassembler les dirigeants : l’appât du gain. Mais en ce sens, les policiers ne peuvent être impliqués au même titre que les autres, alors que leur salaire ne justifie pas la prise de risque journalière que leur travail leur apporte. Notons tout de même, dans leur cas, un grand nombre de cas de pots-de-vin.

Le pouvoir cherche à restreindre les actions des autres

Lorsque l’on observe les décisions politiques, on comprend rapidement que ce qu’ils nomment une quête de liberté, n’est en réalité qu’une somme de lois absurde, écrites pour restreindre les choix et les actions du peuple sous son contrôle. Il est probable que si l’on demandait à une intelligence artificielle de relier toutes les réglementations l’une par rapport à l’autre, et qu’on lui demandait à quelle vie les citoyens ont-ils droit, la réponse serait : très restreinte, voire aucune, tellement il y a de lois sur tous les sujets.

Mais les politiques n’ont pas le monopole de la restriction. Dans ce cas, c’est certainement la religion qui vient au premier rang. En effet, leur unique rôle est de restreindre la vie de leur congrégation. Tout ça au nom d’un être, dont personne ne peut prouver l’existence. En réalité, les politiciens et les dirigeants religieux ont un seul et même objectif : contrôler la société pour la rendre plus fonctionnelle. Cependant, ni l’un ni l’autre ne le fait de manière neutre. Ils ont tous deux leur vision expliquant comment la vie doit se dérouler. Ce qui explique qu’il existe de nombreuses religions et un grand nombre de partis politiques.  

Qu’en est-il des syndicats ?

C’est certes un des groupes dont le pouvoir est le plus difficile à qualifier. À l’origine, il s’est matérialisé afin de contre-carrer le pouvoir de deux autres groupes sur notre liste : les dirigeants d’entreprise et les politiques. Mais aujourd’hui, tout au moins en France, il représente plus souvent qu’autrement une aide au gouvernement, afin de réduire le pouvoir des grands groupes industriels face à l’Etat. De plus, vu le nombre d’adhérents très faible (+/- 10 %), ils ne peuvent pas véritablement se distancer du pouvoir exécutif et législatif sans mettre leur propre existence en danger. On peut donc avancer que les syndicats sont en quelque sorte un sous-pouvoir qui sert à ne pas laisser les grandes corporations se saisir de la société.

Mais est-ce évitable ? La venue de Trump au poste de pouvoir le plus important des Etats-Unis, nous indique que les entrepreneurs ont une visée sur le contrôle de la société. Mark Zuckerberg n’a pas caché son désir de se présenter un jour à cette fonction ultime. Les Google et Microsoft de ce monde font la loi dans leur domaine, mais aussi dans leur manière de gérer leurs entreprises, en-dehors des lois des pays. Bien qu’elles se voient infliger des amendes, celles-ci ne les préoccupent pas, puisque ces montants sont minimes par rapport à l’argent qu’ils économisent par la création de réseaux financiers hors de toute loi.

Le problème auquel ces pouvoirs sont confrontés aujourd'hui

Il sera intéressant d’observer comment les différents détenteurs de pouvoir agiront afin de le conserver, dans les années à venir. Le problème auquel ils font face est la division de la société et le besoin de ces groupes de retrouver leur indépendance. En effet, le peuple en général considère que le gouvernement ne fait pas son travail. Pour une des parties, il est trop laxiste et pour l’autre, il réglemente trop. Les premiers se font justice par eux-mêmes de plus en plus, et les seconds n’en ont que faire des lois et vivent comme bon leur semble.

La religion ne survit que dans les régions où les peuples ont encore besoin de cet opium, pour donner un sens à leur vie, alors qu’ils ne possèdent rien et que le mot divertissement ne fait pas partie de leur vocabulaire.

Les syndicats ne sont que l’ombre de leur passé et sont remplacés par des groupuscules sans titre, en entreprises, beaucoup plus radicaux qu’eux ne le sont.

La police revendique son droit d’être protégée… (sans commentaire)

Les dirigeants d’entreprise peinent à recruter, car la société en âge de travailler recherche désormais un autre sens à leur vie, que celui que leur offre la valeur travail.

Et les journalistes finiront remplacés par ChatGPT !

Au vu de ces conclusions, la question devient alors : le peuple, serait-il le vrai pouvoir demain ?

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