Est-il normal que le pouvoir en place dicte au peuple ce qui est « juste et bon » ?
Affirmer qu’il existe une brisure entre le pouvoir et le peuple n’est que de confirmer une évidence. Certains considèrent que c’est un problème majeur, alors que d’autres sont convaincus que ceux qui gouvernent ont raison d’agir ainsi, pour le bien de tous et chacun. Mais est-ce acceptable que ceux-ci aillent jusqu’à dicter ce qui est « juste et bon » pour nous tous ? Voici une réponse à cette question.
Trop à gauche ou trop à droite : tous mécréants
Le président et sa première ministre n’hésitent jamais à
nous donner leur opinion sur ce qui est acceptable pour la société et ce qui ne
l’est pas. Cette dernière a une opinion bien déterminée sur tout ce qui s’éloigne
un peu trop du centre de l’échiquier : ils ne sont pas légitimes. Peu importe
les millions de votants qui ont choisi de mettre le nom d’un de ceux-ci dans leur
enveloppe, car de toute évidence, ils ne savent pas ce qu’ils font. La
rupture n’est pas assez profonde au cœur de la société, il faut jeter un peu d’essence
sur celle-ci, et surtout ne pas oublier d’y jeter un mégot d’allumettes non éteint.
Il est normal que tous aient des opinions divergentes. Dans le
système politique Français, on vote pour le parti et/ou la personne qui nous
ressemble le plus en termes d’opinion. Mais en réalité, vu le nombre de sujets
dont traite la politique, il est impossible qu’un seul de ceux-ci nous représente
vraiment entièrement. De plus, il est fréquent que l’on ne connaisse pas la
position de tous les partis sur chaque sujet débattus dans l’hémicycle. On n’a
qu’à répondre à une série de questions qui dévoileront le parti politique qui
nous ressemble le plus pour se rendre compte que ce n’est souvent pas celui
pour qui l’on pensait voter (et pour qui nous voterons toute de même). Pour un
dirigeant politique, affirmer que l’opinion d’une (grande) partie de la
population est erronée, devrait être considéré comme étant sacrilège.
La liberté d’expression
Lorsque Monsieur Tesla a acheté Twitter, cela a fortement
divisé les utilisateurs de réseaux sociaux. Une partie de ces derniers a décidé
de ne plus utiliser l’oiseau bleu. Mais en réalité, il se porte encore très
bien. Une plus grande liberté d’expression était le désir du nouveau
propriétaire et il a lui-même avoué ces jours-ci qu’il n’y est pas vraiment arrivé.
En effet, plus de 8 fois sur 10, Twitter a dû se plier à la censure des grandes
formations politiques à travers le monde. De la censure pure, qui ne vient pas
que des pays non-démocratiques, bien au contraire. D’ailleurs, alors que Twitter
a annoncé qu’il quittait le code de bonnes pratiques de l'Union européenne, les
gouvernements de l’Europe lui ont fait savoir qu’ils n’autoriseraient plus
Twitter sur leurs territoires s’il ne le respectait pas, de toute manière.
Dans une autocratie, une dictature ou tout autre régime
non-démocratique, on pourrait s’attendre à ce type de censure. Après tout, leur
choix de système met en évidence que tous n’ont pas le droit à une opinion ;
certainement pas si elle diffère de la position de ceux qui gouvernent. Mais
en démocratie, on devrait avoir le droit de dire ce que l’on pense, même si
cela déplaît à certains, et plus particulièrement aux dirigeants. C’est l’idée
de la démocratie, non ? Eh bien non.
Conclusion
Il y a tant d’exemples qui indique clairement que la liberté
d’expression n’existe pas plus en occident que dans le reste du monde. Pire
encore, ceux qui nous gouverne utilise leur liberté d’expression pour nous indiquer
ce que nous ne pouvons pas dire. Les limites ont été dépassées largement ces
dernières années et cette censure qu’ils veulent invisible (mais qui ne l’est
pas tant que ça) a pris une importance majeure, surtout avec l’arrivée de l’AI.
En effet, quoi de mieux pour contrôler la liberté d’expression que de donner
une vision unique du monde, à travers ce nouvel outil de communication qui
deviendra la source d’information numéro un pour nous tous très bientôt, s’il
ne l’est pas déjà. À vous de juger si cela est acceptable ou non…
Commentaires
Enregistrer un commentaire