Faut-il s’éloigner de l’Amérique ?
L’Oncle Sam est-il un personnage aussi sympathique que l’on voudrait nous le faire croire ? Pourquoi acceptons-nous aveuglement de suivre ce pays comme s’il était l’exemple parfait pour notre planète ? À une époque où les conflits obligent ceux qui ne font pas que suivre le troupeau à se poser des questions existentielles, est-il temps de se détacher de l’Amérique ? Observons ces questions et tentons d’y répondre.
L’Amérique : le pays des inégalités
On désigne souvent l’Amérique comme étant le leader de la
démocratie. C’est ce qualificatif qui vient brouiller la vision que l’on a de
ce pays. En effet, en occident, nous élevons souvent la démocratie au-dessus de
tout. En son nom, bien des sacrifices sont faits qui ne le méritent probablement
pas. Sur de nombreux sujets, on tourne notre regard pour ne pas voir les
défauts majeurs du système, en se disant qu’il vaut mieux une démocratie
imparfaite que tout autre système. Mais c’est une erreur majeure. Que la
démocratie soit le système le plus juste que nous ayons trouvé à ce jour ne
fait peut-être pas de doute, mais elle ne saurait justifier des injustices, telles
que l’inégalité entre citoyens, comme celle qui existe en Amérique.
Au nom de « l’American Dream », les riches des
Etats-Unis ont convaincu la planète entière qu’il était normal que certaines
personnes vivent dans le luxe le plus décadent tout en laissant une partie de
la population mourir de faim. Naître dans une famille aisée aux Etats-Unis vous
permet de fréquenter les meilleures écoles et universités, et de bénéficier des
soins de santé les plus avancés qui soient. À l’inverse, naître dans une
famille pauvre, qui plus est noire ou hispanique, fait en sorte que vous vivrez
dans la peur et dans la douleur durant toute votre enfance, et que pour vous en
sortir, vous devrez utiliser toute votre énergie à trouver des solutions qui
risquent fort de vous projeter dans l’illégalité. Doit-on accepter de suivre
une telle société ? Est-ce même acceptable que nous n’exigions pas plus de
cet Etat, alors que nous critiquons tous les pays non-démocratiques pour des
raisons souvent moins extrêmes que l’inégalité sectaire des Etats-Unis ?
L’Amérique : le pays du wokisme
Existe-t-il un phénomène plus dangereux que celui de nier le
passé ? Dans un tel cas, comment peut-on apprendre de nos erreurs ? C’est
pourtant ce que le wokisme prêche. En son nom, on oblitère des pages entières
de notre histoire, en la réécrivant pour des Bisounours qui voient la vie aux
couleurs de l’arc-en-ciel. Les personnages du passé qui dérangent sont relégués
aux poubelles, enterrés le plus profondément possible sous terre, afin de
prétendre qu’ils n’ont pas existé. Pour en être certain, on induit en erreur
les jeunes générations en les abreuvant de films et de séries télé démontrant
un passé qui n’a jamais existé. Et eux, sont convaincus qu’il en était ainsi, puisqu’ils
n’apprennent plus rien à l’école (sachant que les universités américaines ont
plus ou moins toutes pris le virage woke).
Ainsi, les rois et reines du monde occidental étaient noirs
et hispaniques. De même, les années 50 en Amérique se composaient d’une société
mixte où tous allaient à l’école ensemble et où les figures d’autorités
venaient de toutes les ethnies ; un paradis sur terre ! Il devient de
plus en plus difficile de s’opposer à ce mouvement qui en réalité n’a rien des
Bisounours. Ce sont des tyrans dignes de l’époque de l’Inquisition et qui ne s’arrête
à rien lorsqu’ils ont décidé de détruire une personne, ou un groupe social,
dont les hommes blancs de plus de 50 ans sont une de leurs cibles préférées. Veut-on
vraiment que nos enfants apprennent une version erronée de l’histoire ?
Accepterons-nous les théories de genre complètement farfelues d’une société
décadente qui ne respecte même plus les lois de la nature ?
L’Amérique est-elle si différente des pays qu’elle condamne ?
La Chine est le pays qui met l’hégémonie de l’Amérique à
risque. Du moins, elle s’est dotée d’une armée qui peut lui procurer la
capacité de se défendre face à la puissance militaire des Etats-Unis. D’ailleurs,
sans cette armée, où serait l’Amérique aujourd’hui. À chaque fois qu’elle a vu
ses intérêts en péril à l’étranger, elle est entrée dans ces pays de force, a
tout déstabilisé et a laissé derrière elle un pouvoir encore plus instable que
précédemment.
La Russie, elle, a voulu reconquérir le monde, comme à l’époque
colonialiste. Pour ce faire, elle a joué la carte de l’anticolonialisme, en
proposant sa sécurité à des pays (majoritairement africains), afin qu’ils se débarrassent
entièrement de ceux qui les avaient conquis précédemment. Suite à une entrée
sans contestation dans la Crimée, elle a cru bon (voire facile) de continuer
son avancée en Ukraine. Pourquoi l’Amérique (et ses alliés) n’a pas réagi dès la
première fois, afin que le scénario ne se reproduise plus par la suite n’est certainement
plus d’actualité, puisque nous sommes désormais en guerre.
Mais revenons à la Chine pour qui le point d’orgue se situe
à Taïwan. Existe-t-il pour la Chine des raisons stratégiques autres que de vouloir
réunir cette île au pays de ses ancêtres (qui ne l’a certainement pas toujours
été d’ailleurs) ? Bien sûr que oui. Mais pourquoi les Etats-Unis tiennent
tant à cette petite île du Pacifique très éloignée de leur propre terre ?
Lorsque les grandes puissances se disputent, il n’y a souvent
qu’une seule explication : ils cherchent à s’accaparer de plus de pouvoir ;
tous et chacun. Tenons-nous vraiment à peser dans la balance pour les
Etats-Unis ? N’est-il pas temps pour l’Europe de se préoccuper de ce qui l’intéresse
au lieu d’être un bras au service de l’Amérique ?
Conclusion
Le plus grand danger actuel en provenance de l’ouest, est
une culture malsaine qui vise à détruire les bases de la société, en s’attaquant
au passé et en niant les réalités biologiques de notre monde. Mais si l’on observe
de plus près, plusieurs éléments doivent nous pousser à nous éloigner de l’Amérique.
En plus de celles mentionnées précédemment, n’oublions pas le problème du port
d’armes qui fait des milliers de victimes innocentes à chaque année dans ce pays.
Est-ce vraiment acceptable ? Alors que l’on condamne sans arrêt et avec intensité
le port du voile obligatoire (à juste titre) pour libérer les femmes, comment
se fait-il que l’on ne dise rien au sujet de tous ces gens qui meurent en
Amérique au nom d’un amendement de la constitution. Certaines mœurs meurtrières
sont-elles plus acceptables que d’autres ? Certainement pas.
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